une femme est femmevenise
Trois regards sur

Une femme est une femme

 

di Celia LEVI

Il seguente articolo è estratto dalla Tesi di Laurea "Cinéphilie et fétichisme", dell'autrice, che dovrebbe esere pubblicato prossimamente nelle rivista "1900" di Storia del Cinema di Paris I.

 

Trois regards sur...

 

Une femme est une femme parle essentiellement du rapport entre un homme et une femme. Une femme désire un enfant sur le champ alors que son compagnon désire attendre. C’est ainsi qu’un grand nombre de quiproquos se fait jour. Par bravade, la jeune femme finit par céder aux avances de l’ami de son compagnon. Le sujet semble banal et traiter d’un sujet inspiré de la vie quotidienne d’un couple, avec ses disputes et ses réconciliations. Seulement Godard s’inspire et se réfère constamment au cinéma hollywoodien, à la comédie musicale, et à la comédie américaine, Lubitsch dont la référence est claire (Belmondo dont le nom de famille dans le film est Lubitsch), mais aussi Taschlin pour les gags., mais aussi à René Clair auquel il rend hommage, en faisant apparaître au générique le titre de son film: 14 Juillet. Anna Karina interprète Angéla, une strip-teaseuse. Ce travail est en lui-même une référence à un mythe hollywoodien, celui de la femme fatale, Gilda de Charles Vidor, ou Party Girl (Traquenard) de Nicholas Ray.

Le cinéma de Godard en effet interroge la référence. La référence non comme clin d’œil mais comme point de départ d’une esthétique et d’une vision du monde. La référence fonctionne comme arrachement d’un fragment cinématographique. Le film se réfère à un autre film. A travers la référence ce qui est en question c’est la tension et l’ambiguïté entre la copie et le modèle. A quelle réalité s’inspire-t-on ? La réalité du cinéma prise comme monade ? ou la réalité du monde non cinématographique? (...)

 

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